Que vous soyez un fervent défenseur de l’environnement ou que vous souhaitiez simplement investir de manière plus responsable et solidaire, Chapitre K est votre allié pour identifier des solutions d’investissement en parfaite adéquation avec vos valeurs.
Vous avez cette volonté d'investir afin de préparer l'avenir, mais vous ne souhaitez pas pour autant renier vos valeurs morales ? Cet article est fait pour vous !
Grâce à la Finance Solidaire, donnez du sens à votre épargne, tout en la faisant fructifier. Comment ? Je vous en dis plus, suivez le guide !
La Finance Solidaire relie les épargnants aux entreprises à forte utilité socio-environnementale : c'est la finance qui soutient et investit dans l'économie sociale et solidaire (ESS).
Mais… qu'est-ce que l'Économie Sociale et Solidaire me direz-vous ?
L'ESS est l'économie qui donne autant, voire plus, d'importance à l'humain, l'impact social et environnemental qu'à la rentabilité économique.
On y retrouve des structures telles que les coopératives, les mutuelles et associations, et les entreprises ESUS (entreprises solidaires d'utilité sociale).
Leur but premier est d'apporter une contribution sociétale positive aux enjeux et problématiques de notre temps, comme l'accès à l'emploi, le mal-logement, l'aide aux personnes en situation précaire ou en situation de handicap, etc...
En France, l'épargne solidaire existe depuis de nombreuses années et connaît un intérêt croissant sous l'impulsion notamment du label Finansol, premier label de finance solidaire créé en 1997.
En 2021, la finance solidaire enregistre un encours de plus de 24 milliards d'euros, sous diverses formes.
Comme leur nom l'indique, ils sont composés exclusivement de titres de dette, de parts de capital d'entreprise de l'ESS détentrices pour la majeure partie de l'agrément ESUS.
Les FPS solidaires sont réservés aux investisseurs professionnels. Ils sont souvent utilisés par les fonds 90/10 que nous verrons par la suite, et qui leur permettent d'être solidaires à leur tour.
Dans ces fonds, appelés également « produits de partage ». Minimum de 25% des intérêts annuels qui devraient revenir à l'investisseur·se est reversé au profit d'associations engagées dans des actions humanitaires, sociales et / ou environnementales.
L'épargnant fait donc don d'une partie des gains liés à ses placements financiers.
Véritable innovation française, cocorico ! Ces fonds investissent entre 5 à 10 % de leurs ressources dans des titres non cotés délivrés par des entreprises de l'ESS. Le solde est destiné à des titres classiques (actions, obligations…), gérés avec une approche dite ISR (« Investissements Socialement Responsables »). Gestion qui consiste à prendre en compte les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance dans la politique d'allocation des actifs.
Cette approche novatrice a permis de démocratiser la finance solidaire, et rend possible le financement d'un nombre de plus en plus important d'entreprises de l'ESS.
Le saviez-vous : depuis le 1er janvier 2022, la loi PACTE oblige les compagnies d'assurance-vie à proposer au moins une Unité de Compte (UC = fonds) solidaire dans leurs contrats d'assurance-vie.
N'hésitez surtout pas à questionner votre conseiller à ce sujet !
En résumé, l'épargne solidaire, c'est une façon simple et concrète de faire un geste pour l'intérêt général tout en valorisant son épargne.
Il est important de souligner que l'épargne solidaire n'est pas à mettre en antagonisme avec l'épargne classique, bien au contraire ! En fonction du profil de risque et des appétences de chacun, elle peut parfaitement s'intégrer dans une stratégie patrimoniale classique.
Investir dans l'épargne solidaire, c'est concilier rentabilité financière et utilité sociale et environnementale.
Vous pouvez, nous pouvons tous ensemble être des acteurs de ce changement et contribuer à orienter l'économie toute entière dans une direction plus juste, soutenable et désirable grâce au pouvoir de notre épargne !
Sources : La finance pour tous | Finance Fair | Novethic
En 2021, le patrimoine des ménages français représentait quasiment 14 000 milliards d'euros, dont 6 000 milliards d'euros en actifs financiers.
Ces actifs financiers représentent l'équivalent d'un peu plus de 2 années du PIB français : une somme considérable, dont on méconnaît pourtant bien souvent les externalités, et notamment l'empreinte carbone associée.
Et pourtant, cette dernière est loin d'être négligeable…
Lorsqu'on parle d'empreinte carbone moyenne des français, environ 11.2 T eq CO2 / an / habitant (source : Ademe), on parle le plus souvent d'empreinte « directe », ces calculs ne prennent généralement pas en compte les empreintes dites « indirectes », et notamment pas celle de notre épargne…
Toutes les activités humaines ont des impacts, et les activités financières ne font pas exception à cette règle.
On distingue deux facettes principales de l'empreinte carbone des institutions financières :
Malheureusement pour nous, une grande partie de ces financements soutient encore des secteurs fortement émetteurs en carbone, tel que celui des énergies fossiles.
À ce jour, l'empreinte carbone des grandes banques françaises représente près de 8 fois les émissions de gaz à effet de serre de la France entière, et seules quelques banques se sont publiquement engagées à prendre des mesures concrètes et cohérentes pour changer la donne.
« Mais qu'est que j'ai à voir dans tout ça ?… » Ça ne saute pas forcément aux yeux, je vous l'accorde, mais, sans le savoir, nous sommes au coeur du problème. C'est en effet grâce à nos dépôts, à notre argent, que les banques sont en mesure de générer du crédit pour financer l'économie.
À travers les banques, c'est donc bien notre argent qui pollue !br>
Dans son étude de 2020, Oxfam France a évalué l'impact climatique de notre argent en fonction de notre banque et les résultats sont plutôt édifiants : si l'on considère que les français ont en moyenne 25 000 euros sur leurs comptes bancaires et livrets, on multiplie quasiment par deux l'empreinte carbone individuelle !
Au rythme actuel, les grandes banques françaises nous emmènent vers un réchauffement à +4°C d'ici à 2100, loin des +1,5°C recommandés par les scientifiques et l'Accord de Paris…
« Elles [les banques] sont indispensables pour financer la transition, mais peuvent aussi contribuer à aggraver le dérèglement climatique, en finançant le développement d'activités incompatibles avec les objectifs internationaux » Reclaim Finance
Reprendre le pouvoir sur notre argent et l'utiliser comme un outil de changement !
Comment ?
Si tout cela vous paraît compliqué, rassurez-vous, vous n'êtes pas seul sur ce chemin !
Tous ensemble, nous pouvons contribuer à réduire l'empreinte carbone de nos finances et ainsi orienter l'économie toute entière dans une direction plus juste, soutenable et désirable dans l'intérêt de tous.
Sources: Banking on climate chaos | Ademe | Oxfam | Banque de France
On entend souvent parler d'empreinte carbone dans les médias, mais qu'est-ce que c'est réellement ? Comment s'évaluer ? Pourquoi est-elle si importante ? Et surtout, quel est le lien avec mon épargne ?
L'empreinte carbone est un indicateur quantitatif qui permet de mesurer l'impact environnemental de notre mode de vie sur le climat. Il mesure la quantité de dioxyde de carbone (CO2) et d'autres gaz à effet de serre (GES), tels que le méthane et le protoxyde d'azote, que nous émettons dans l'atmosphère du fait de nos activités quotidiennes. Vous entendrez parler fréquemment d'équivalent CO2 afin de comptabiliser l'ensemble de ces GES.
L'augmentation dans l'atmosphère de ces gaz à effet de serre dits « anthropiques », c'est-à-dire d'origine humaine, est notamment à l'origine du changement climatique global et généralisé que l'on observe aujourd'hui.
En effet, cette augmentation brutale provoque la rétention d'une quantité d'énergie solaire plus importante (forçage radiatif), qui perturbe le système climatique tout entier, avec de graves répercussions sur l'environnement ainsi que sur les êtres vivants qui ne parviennent pas à s'adapter à ces changements brusques.
L'empreinte moyenne des français est d'environ 11.2 T eqCO2 / an (ADEME - 2020), cependant nos modes de vie peuvent avoir une incidence plus ou moins significative sur ce chiffre, il devient donc essentiel pour chacun de mesurer son empreinte carbone individuelle afin de bien appréhender nos impacts et, surtout, de savoir où agir !
Une fois que nous connaissons nos principales sources d'émissions de gaz à effet de serre, nous sommes alors en mesure de mettre en place des plans d'actions concrets pour réduire nos émissions et contribuer ainsi positivement à lutter contre le changement climatique.
Si vous ne savez pas par où commencer, faites un premier bilan. Par la suite, voici quelques leviers que vous pourrez actionner :
Nous pouvons également planter des arbres et favoriser le développement de la biodiversité dans nos jardins ou balcons, car les arbres et les plantes sont d'excellents alliés pour séquestrer le carbone naturellement.
Investir dans des produits et instruments financiers responsables, ayant une faible empreinte carbone ou cherchant à développer des solutions d'atténuations ou de séquestration du carbone.
On n'y pense pas forcément, mais notre premier poste d'émission carbone est celui de notre portefeuille !
En adoptant ces gestes plus ou moins simples, nous pouvons contribuer concrètement à lutter contre le changement climatique et préserver la planète.
Chaque geste compte ! En agissant collectivement, nous pouvons avoir un impact positif considérable sur le climat.
Mesurer son empreinte carbone est le point de départ de cette démarche ! Elle permet non seulement de prendre véritablement conscience des conséquences de nos choix de consommation sur la planète, mais également nous amène progressivement à trouver des solutions concrètes afin de réduire nos impacts.
Tous ensemble, nous pouvons être moteurs du changement et contribuer à orienter l'économie toute entière dans une direction plus juste, soutenable et désirable grâce au pouvoir de notre épargne !
Sources: Greenpeace | Ademe | Notre environnement.gouv